La nuit du 13 au 14 juillet fut tendue à Roubaix. Un policier fut blessé au tir de mortier. Les pompiers ont du intervenir à plusieurs reprises pour les traditionnels feux de poubelles et de voitures du 14 juillet. Mais cette fois, les forces de l’ordre ont été davantage menacées. Un de leurs membres fut brûlé au 2eme degré à la main et à la cuisse. Deux mineurs ont été arrêtés sur la dizaine d’individus actifs.
Des tirs de mortier à répétition
Les policiers ont donc été la cible de tirs de mortier. Mais ils ne furent pas les seules victimes. La page facebook dédiée à la police municipale de Roubaix mentionne plusieurs incidents de ce type. Le 15 juillet, une femme reçoit des tirs de mortier place du Pile. La police intercepte bien un individu tenant les armes. Il utilise le flashball sur 2 autres personnes visibles dont une est touchée; elles parviendront à s’échapper.
Les dégâts furent également matériels. Dans le quartier du Pont, le même jour, suite à des tirs de mortier, un incendie a dégradé fortement une crèche. Le toit fut entièrement brûlé notamment par des feux qui furent déclenchés les uns après les autres. Les pompiers sont alors obligés d’intervenir à chaque fois, perturbant leur travail. Une plainte fut déposée.
Plusieurs cas de violence grave
Certaines situations auraient pu aboutir à des conséquences dramatiques. Le 16 juillet en début de soirée, la police municipale détecte un trafic de médicaments. Problème de sécurité majeure, l’un des concernés exhibe un couteau. Selon les équipes en place, “l’homme a été trouvé porteur de 2 couteaux, d’une bombe lacrymogène et de divers médicaments. Le premier individu interpellé sur la Grand Place a été trouvé porteur de nombreux médicaments et de résine de cannabis. Le duo a été interpellé et présenté à l’OPJ de permanence“
La veille, au même moment de la journée, rue Miln, un enfant de 5 ans est percuté par un scooter. Son conducteur est en fuite et une enquête a été ouverte.
Les habituels faits divers commis par les racailles
La police municipale est intervenue dans plusieurs situations typiques des banlieues:
- Faux nom donné par l’auteur d’un accident de circulation et qui essayait de se sortir de ce mauvais pas. C’était sans compter sur l’intervention d’un témoin qui avait vu le véhicule de l’individu,
- faux papiers,
- permis de conduire étranger non reconnu en France
- vol à la roulotte par une personne déjà sous bracelet électronique pour vol,
- véhicules verbalisés lors d’un mariage pour non port de ceinture de sécurité,
- refus d’obtempérer de 2 individus sur un scooter sans casque,
- interception de 2 individus non propriétaires de la voiture qu’ils conduisaient, sans permis. L’un d’entre eux avait posé de fausses plaques d’immatriculation
- caméra de surveillance sciée
La vie suit son cours perturbé à Roubaix. Les forces de l’ordre passent la majeure partie de leur temps à tenter de gérer la racaille qui est pourtant chouchoutée par les pouvoirs publics qui versent des millions chaque année pour les banlieues.
Crédit photo: capture youtube
Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine