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L’avenir de Camaïeu abordé au conseil régional. L’exécutif sans réponse face aux questionnements du groupe socialiste

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Hier se tenait la séance plénière du conseil régional. Le groupe socialiste par la voix de Sarah Kerrich-Bernard a présenté une motion concernant la situation des salariés de Camaïeu. L’enseigne a arrêté son activité suite à sa liquidation judiciaire annoncée le 28 septembre dernier.

L’élue a interpellé l’exécutif régional sur plusieurs points qui sont restés sans réponse:

  • “Comment une entreprise saine il y a deux ans, avec des dettes effacées, a-t-elle pu être placée en liquidation judiciaire aussi rapidement ?
  • A quoi correspondent les honoraires de management ainsi que l’écriture comptable non justifiée d’un montant de 25 millions d’euros ?
  • Pourquoi la trésorerie du groupe n’a-t-elle pas été mobilisée quand les premières difficultés financières sont apparues ?

La seule réponse de Philippe Beauchamps, membre de l’UDI, et président de la commission dédiée notamment au développement économique fut laconique. Elle a consisté au rappel du lancement d’un appel à recrutement des salariés licenciés auprès des entreprises de la région et une adresse mail spécifique comme contact entre région et recruteurs. Aucun autre élément d’information n’a été apporté. Un bilan définitif de cette action sera t’il remonté aux élus de l’assemblée? L’élue socialiste réclame de la transparence dans ce dossier.

Balayée la proposition d’auditionner l’ancien repreneur Michel Ohayon pour comprendre l’issue fatale de l’entreprise et balayée aussi la demande de bâtir un réel plan de reclassement des centaines de salariés licenciés.

La marque Camaïeu en passe d’être rachetée

L’enseigne n’est pas parvenue à trouver un repreneur. En revanche la marque pourrait être rachetée en décembre. Karine Renouil-Tiberghien et son associé Arnaud de Belabre – qui sont à la tête des manufactures de Layette et Tricots, Jean Ruiz et Marcoux – ont déjà des projets pour la marque.

Le premier objectif est de vendre les produits des repreneurs sur le site internet de Camaïeu. Ces entrepreneurs ont une toute autre conception de la vente de textile. Ils ont toujours cherché à privilégier le 100% français. Ils ont d’ores et déjà signé des partenariats pour vendre des produits via leurs manufactures. Il y a presque un an, ils ont signé un contrat avec Auchan Retail profitant de la volonté du groupe appartenant aux Mulliez de relocaliser une partie de la production textile en France.

Une bien maigre consolation pour une enseigne renommée de la région.

Crédit photo: DR

Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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