Il y a un souffle de changement sur les autoroutes de l’Europe, mes chers lecteurs. Rappelez-vous, il n’y a guère trois semaines, j’avais soulevé le voile sur l’avenir incertain du marché automobile européen. La Commission Européenne, armée de ses ambitions vertes, avait alors rencontré la résistance d’un titan de l’industrie : l’Allemagne, avec sa réticence bien marquée. Eh bien, voici que Berlin, fin stratège, opère une manœuvre habile, écartant ainsi le nuage de discordes qui planait au-dessus de ce dossier brûlant.
L’UE donne son feu vert à l’ère post thermique
La manœuvre est à marquer d’une pierre blanche, frappant les esprits par son potentiel disruptif. D’ici 2035, adieu aux compagnons de route à essence ou diesel dans l’Union. Il en va de la survie de notre chère planète. Alors, imaginez : des familles tout sourire faisant leurs adieux aux voitures à pétrole pour embrasser l’ère de l’électrique, malgré le poids des étiquettes de prix —l’équivalent d’une coquette somme de 30 000 € pour une petite Renault Zoé, subventions gracieusement offertes incluses. Une pilule amère pour bien des ménages à la bourse modeste.
Lueur d’espoir économique pour les régions investies dans la transition énergétique
Entretemps, des bonnes ondes parcourront les contrées d’Europe, et je ne parle pas que d’électricité. Des responsables politiques ont discerné dans ce tournant une occasion en or, projetant de transformer nos terroirs en véritables « vallées de la batterie ». Avec non moins de quatre usines de batteries estimées, guettez l’avalanche d’opportunités et de pourvoi d’emploi qui ne sauraient tarder.
L’Allemagne consent, mais n’abdique pas ses desseins
L’Allemagne, après moultes tergiversations, rejoint le cercle des antennes favorables au grand saut électrique. Le compromis européen, toutefois, laisse entrevoir un subtil accommodement à l’endroit de nos cousins teutons. Bruxelles, en signe de bonne foi, pourrait accorder une place aux carburants synthétiques — ces chimères énergétiques encore éthérées — en prévoyant une législation propre à l’automne 2024. Ces mêmes carburants ouvriraient la voie à une immatriculation post-2035 pour les voitures à moteur combustion, à condition qu’elles roulent à l’énergie propre comme l’air des alpages.
L’égide germanique mise sur l’exception luxueuse
Il est clair comme de l’eau de roche : L’Allemagne entend défendre son pré carré de bolides haut de gamme, fierté nationale et joyau de l’économie. Mais que dire de ces carburants de synthèse, aiguille dans une botte de foin technologique, dont l’utilisation semble condamnée à rester clairsemée parmi les véhicules de monsieur Tout-le-Monde? Les sensibilités écologistes, elles, brandissent déjà le drapeau rouge, vilipendant ces futurs carburants comme des loups déguisés en agneaux.
Transition électrique : compte à rebours lancé, mais les imprévus hivernaux demeurent…
Alors que l’échéance de ce parcours tout électrique se dessine à l’horizon des douze prochaines années, une question titille l’esprit : Serons-nous confrontés à des pannes de courant alors que l’hiver déroule son manteau neigeux ? La page se tourne, laissant place à un futur jonché de défis aussi stimulants que cruciaux.
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