« Aujourd’hui, nous avons eu une petite séance récréative d’obus à gaz… » Le 25 mai 1918, le jeune Jean Giono écrit ces mots terribles à ses parents. Gravement brulé aux paupières sur les pentes du Mont-Kemmel, le fantassin est transféré à Wormhout pour y être soigné.
Par bonheur, le poilu de Manosque survit. Le monde découvrira dès 1929 ce génial écrivain provençal et solaire avec Colline.
Le miroir du Nord, 2023. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine