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Rodéos urbains et laxisme de la justice: le maire de Quiévrechain explique son ras-le-bol

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Pierre Griner, maire de Quiévrechain, était sur le plateau de Pascal Praud sur Cnews ce matin. Il est revenu sur la mésaventure qu’il subit à cause d’une justice laxiste et qui plonge les administrés dans une vraie incompréhension.

Comme une impression de ne servir à rien

Pierre Griner est revenu sur les faits qui se sont déroulés dans sa commune et qui le motivent à démissionner de son mandat de maire. A Quiévrechain, commune de plus de 6000 habitants située à 15 kilomètres au nord de Valenciennes, le 8 mars, la police municipale veut arrêter un jeune homme détenteur d’une moto. Le contrôle ne se déroule pas comme prévu. Le jeune prend la fuite prenant des risques inconsidérés avec son engin. Ne respectant pas des panneaux STOP et prenant des rues à sens inverse, il finit par être intercepté et conduit au commissariat. L’édile prévenu est satisfait mais a vite déchanté comme il l’a expliqué en direct sur Cnews.

Il est informé par la police elle même que le jeune a été relâché. Et qu’ordre leur a été donné de rendre la moto…quasiment en devant s’excuser. Le parquet de Valenciennes donne donc un mauvais signal dans son traitement de la délinquance.

Un comble pour le maire de 32 ans qui remet sa démission au préfet. Estimant avoir été humilié et de ne servir à rien dans la sécurité qu’il doit apporter à ses administrés, il préfère arrêter sa mission. A regrets, il a été réélu suite à un premier mandat débuté à moins de 25 ans et qui semble avoir porté ses fruits.

A ce jour, le préfet n’a pas accepté sa démission. Des discussions quotidiennes ont lieu entre le maire et les services représentatifs de l’Etat.

Une décision contradictoire avec le traitement réservé aux rodéos urbains par Gérald Darmanin

Fin mai 2022, Gérald Darmanin donne la priorité au traitement des rodéos urbains par les forces de l’ordre. Arrestations, amendes, saisines des engins concernés, les contrôles se multiplient; la région est fortement concernée par le phénomène. Le premier bilan est positif et les actions de contrôle continuent.

Gérald Darmanin, en plein été, se félicite du bilan des forces de l’ordre.

Mais malgré ces chiffres florissants, moins de 3% des véhicules sont saisis. Un bilan mince par rapport au nombre de contrôles.

Le cas de Quiévrechain n’est qu’un exemple du laxisme de la justice. Mais aussi d’une communication à outrance du ministre de l’intérieur. Si la justice ne suit pas, les opérations de contrôle et les moyens déployés pour assurer la sécurité des administrés ne sert à rien.

Crédit photo: DR

Le miroir du Nord, 2023. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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2 Commentaires

  1. Bonjour Pizrre Griner;
    J’habite à Rennes et j’ai eu le même problème avec un motard qui tous jours ferait avec un autre motard du rodéo en moto au carrefour devant notre HLM,ça a duré 3 ans en plus dans la journée nous avons des travaux qui font du bruit à construire des établissements et des appartement.Le samedi et le dimanche et le soir une personne ferait du rodéo avec une grosse cylindrée, un bruit infernal.j’ai averti plusieurs fois la police par téléphone ☎️ et ils m’ont répondu que ce motard et ces motards menaçaient de se suicider si on les arrêtait.
    Mais il y a quelques mois je leur ai téléphone ☎️ en décrivant qu’en plus du bruit qu’il ferait il me menaçait en dénoncent de surplus ma conversation à la police. Quelques heures après tout cela s’est arrêté. Je pense que ce ou ces motards devenaient trop dangereux pour le quartier. Finalement j’ai eu gain de cause en dénoncent qu’il me menaçait si j’en telephonais à la police pendant que je leur telephonais.
    Ces motards sont des abrutis,s’ils ont de graves accidents il faut réagir vite et bien.SVP touchez en un juge d’instruction avant que ça fasse des drames urbains.
    Monsieur le Maire bonne journée Dominique Chartier Rennes

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