Accueil De l'autre côté de la frontière De l’autre côté de la frontière: près de 150 communes de Flandre...

De l’autre côté de la frontière: près de 150 communes de Flandre disent stop à l’installation de migrants

101
0

Il n’y a pas que dans l’hexagone que les populations se crispent à l’idée d’accueillir plus de populations immigrées. Nos confrères de Breizh info ont relaté étape par étape les informations quant au projet Horizon qui devait voir s’installer des dizaines de migrants dans la petite ville de centre bretagne, Callac. Manifestations après manifestations de la population locale, le projet a été mis de côté.

Même phénomène de contestation en Irlande où les autochtones battent le pavé contre les installations de populations étrangères. En Flandre, une étude montre que près de la moitié des habitants ne verraient pas d’un bon oeil d’installer des étrangers.

143 communes ne veulent pas créer de places d’accueil supplémentaires pour les migrants

C’est une étude du journal néerlandophone De Standaard qui vient confirmer ces chiffres. Sur les 300 bourgmestres (équivalent d’un maire en France) interrogés par le journal, 189 d’entre eux ont donné leur avis sur la question de l’accueil des migrants. 143 ont répondu qu’ils n’y étaient pas favorables, contre 20 qui, compte tenu de places encore disponibles, accepteraient plus d’immigration.

Les motifs invoqués sont variés mais ont tous un point commun: l’accueil des ressortissants Ukrainiens est concerné est remis en cause. Parmi les autres motifs, les édiles estiment qu’ils ne disposent plus de place et de moyens. Mais ils mettent également en exergue des habitants de moins en moins volontaires pour faire de la place aux étrangers. Et n’hésitent pas à exprimer l’avis de leurs administrés.

Evolution de la politique migratoire en Belgique

La décision du gouvernement ne va certainement pas plaire aux habitants des 143 communes évoquées ci-dessus. Davantage de places d’accueil seront disponibles pour les migrants, environ 700. Mais d’autres mesures viennent contrecarrer cette décision: les étrangers en situation irrégulière seront plus vite renvoyés dans leur pays d’accueil. De plus, la procédure sera simplifiée avec l’élargissement des compétences de la police qui pourra agir plus rapidement et avec moins de procédures à respecter.

Quant au regroupement familial, il a été acté une interdiction en cascade. Les citoyens non européens qui sont entrés en Belgique par le biais du regroupement familial ne peuvent pas bénéficier du regroupement familial avec un nouveau partenaire pendant les deux premières années.

Cette évolution de législation ne ferme pas la porte à une nouvelle immigration. Est ce vraiment le souhait des habitants des 143 communes opposés à plus d’accueil d’étrangers?

Crédit photo : DR

Le miroir du Nord, 2023. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Article précédentEconomie: le Cambrésis- Catésis en pleine crise
Article suivantMichel Polnareff attaqué en justice par son attaché de presse Fabien Lecœuvre

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici