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Les préfectures du Nord et du Pas De Calais relaient un appel à projets contre le racisme et la haine anti-LGBT

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L’Etat déploie des centaines d’appels à projets chaque année. Lutte pour l’environnement, restauration du patrimoine ou encore aide aux plus démunis, ces mesures permettent au milieu associatif de bénéficier de fonds en s’engageant dans des projets précis. Mais depuis l’année dernière, la cause LGBT a fait son apparition dans ces subventions versées avec vos impôts

Un appel à projets diffusé par les deux préfectures de département

Les préfectures ne sont que l’émanation locale de l’Etat. A ce titre, les préfets ne sont que les représentants locaux des décideurs politiques parisiens. Ils sont les relais des initiatives nationales. L’appel à projets local “Pour la fraternité, contre le racisme et l’antisémitisme, contre la haine anti-LGBT+ 2022-2023” lancé par Elisabeth Borne a donc été diffusé sur le site internet de chacune des préfectures.

L’appel à projets a été lancé par la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) le 25 octobre dernier. La préfecture du Pas De Calais l’a relayé le 7 novembre, celle du Nord le 9 novembre.

Les projets présentés doivent être en lien avec le nouveau plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations fondées sur ces critères sera présenté en décembre 2022. On connaît d’ores et déjà ses fondements.

  • Axe 1 – Affirmer (la réalité et l’universalisme)
  • Axe 2 – Mesurer (le racisme, l’antisémitisme et les discriminations)
  • Axe 3 – Former (tous les acteurs)
  • Axe 4 – Sanctionner (les auteurs)
  • Axe 5 – Accompagner (les publics et les territoires)

Un appel à projets qui relève de la propagande

En quoi consiste cette initiative de l’Etat? Voici sa description. ” L’appel à projets local soutient les actions d’éducation, de prévention, de formation et d’aide aux victimes ainsi que celles relatives à la communication et à l’organisation d’événements en lien avec la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ainsi que la lutte contre la haine antiLGBT+.

Nouveauté pour cette édition, son objet a été élargi. Désormais on retrouve “critère d’appartenance, ou de non appartenance, vraie ou supposée à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.” Pourtant les appels à projets liés à ce critère existent déjà. Contrairement à ce qui est indiqué sur le site de la DILCRAH, il ne s’agit pas exactement de la seconde édition. En 2018-2019, un appel à projets similaire avait été lancé. Il était nommé “Mobilisés contre le racisme, l’antisémitisme, la haine et les discriminations anti-LGBT”.

Le but: subventionner l’organisation de conférences, expositions ou tout événement mettant en avant les discriminations que subiraient les minorités ethniques ou LGBT. Une façon de faire entrer dans la tête des enfants l’importance de ces luttes au détriment d’apprentissages plus adaptés aux milieux associatif et scolaire.

Beaucoup de ces projets sont organisés au sein même des écoles avec l’appui d’associations loi 1901 et/ou culturelles aidées financièrement par ce type d’appels à projets. Mais les établissements scolaires peuvent également candidater tout comme les universités.

Bien-pensance oblige, le racisme anti blanc n’est jamais abordé. Les enfants sont forcément orientés pour parler des sujets considérés comme acceptables.

Encore plus de moyens pour cette édition

Lors de la précédente édition, une enveloppe de 2,3 millions avait été débloquée pour l’ensemble des projets retenus en France. Cette année, elle a été augmentée et est de 2,6 millions.

Ces financements sont directement décidés par la première ministre qui a sous tutelle la DILCRAH. Cette direction est dirigée par la Préfète Sophie ELIZEON, nommée en Conseil des ministres le 17 février 2021. Cette nomination n’est pas le fruit du hasard. Elle fut déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes de La Réunion entre 2007 et 2012. Elle fut déléguée interministérielle pour l’égalité des chances des Français des Outre-mer de 2012 à 2015. Plus près de nous, elle fut préfète déléguée pour l’égalité des chances auprès du préfet du Nord de 2015 à 2017. Un parcours orienté politiquement et qui explique cette évolution de carrière.

Les dernières déclarations du ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye portaient sur la priorité donnée à l’éducation sexuelle. Cet appel à projets n’augure rien de mieux pour les plus jeunes.

Si vous voulez en savoir plus sur la DILCRAH et son idéologie, écoutez le zoom de TV Libertés. Pierre Bergerault recevait Claude Chollet, président de l’OJIM à ce sujet.

Crédit photo: DR

Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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