Le Racing Club de Lens se déplaçait à Nantes dimanche après-midi. Au Stade de la Beaujoire, les Sang et Or ont obtenu un match nul et vierge face aux Canaris. Au delà du football, la ville de Nantes interloque.
Qui lit régulièrement le travail de nos confrères et amis de Breizh Info sait que Nantes est passée en une quinzaine d’années du statut de ville où il fait bon vivre à celui de ville dangereuse. Mais, comme souvent, rien de tel que l’expérimentation pour se rendre compte d’un problème.
Profitant du match entre le FC Nantes et le RC Lens, votre chroniqueur lensois préféré (bibi, s’il fallait le préciser !) a passé le week-end dans la capitale des ducs de Bretagne, l’occasion d’en découvrir les richesses mais également d’avoir un aperçu de la mentalité locale. Évidemment, sur un laps de temps aussi réduit, il ne s’agit que d’une vision partielle. Toutefois, plusieurs éléments sont particulièrement criants.
« Bretagne Adieu, Belle Bretagne »
Le premier n’est autre que l’africanisation de Nantes. Des quartiers entiers sont concernés et l’on se croirait parfois en région parisienne. Aucun doute par ailleurs que nombre d’Africains croisés ne sont pas là depuis plus de quelques mois.
Autour de la gare ou à proximité des quais règne l’insécurité. Nombre de commerces y sont fermés et l’on comprend aisément pourquoi. Ils laissent parfois la place aux commerces permettant des échanges tant téléphoniques que monétaires avec « le bled ». Les restaurants traditionnels bretons et autres crêperies semblent peu à peu laisser la place aux cuisines du tiers monde.
Au passage, rappelons que si la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est actuellement fermée au public, c’est parce que le migrant rwandais qui était chargé par le diocèse d’ouvrir et de fermer l’édifice a décidé d’y mettre le feu un beau jour de juillet 2020. C’est ce même migrant, du doux nom d’Emmanuel Abayisenga, qui avait avoué le meurtre du père Maire à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée le 8 août 2021. Oui, l’homme était en liberté, et après ce crime, avait eu droit à la défense de la presse, France 3 expliquant entre autres que « la violence du génocide rwandais », « une succession d’échecs » et « l’exécution de son père » avaient « mis à mal » sa personnalité.
Un autre phénomène est frappant lorsqu’on déambule dans les rues de Nantes, les couples « mixtes » sont innombrables.
Voilà qui fait le lien avec le deuxième grand constat : nous sommes ici dans la capitale des Bobos.
Boboland
De « l’île des machines » aux rues commerçantes en passant par les boutiques des principaux lieux de culture, l’idéologie de gauche est omniprésente, matérialisée par des livres, des affiches ou des expositions. La dimension « altermondialiste » peut de temps à autre être digne d’intérêt, certes, mais au château des ducs de Bretagne, permettant d’apprendre l’histoire de la ville, la traite négrière prend une place considérable et tout est fait pour culpabiliser le Nantais, coupable ou presque de l’esclavage et du mauvais sort des migrants.
Les fameuses Machines de l’île, initiative née en 2007 et rassemblant comme son nom l’indique des inventions mécaniques mobiles assez extraordinaires sur l’île de Nantes, au cœur de la ville, paraissent au premier abord tout à fait innocentes. Pourtant, là encore, la tartuferie écologique caricaturale et pro-migrants se manifeste, notamment dans la boutique de souvenirs.
Dans un autre registre, l’on remarque aux fenêtres et aux portes des restaurants davantage de drapeaux arc-en-ciel que de Gwen ha du.
À vrai dire, les quelques graffitis réclamant l’indépendance de la Bretagne paraissent bien ridicules dans une cité n’ayant hélas – à première vue – plus grand-chose de breton.
En 2014, les Nantais offraient la Mairie à Johanna Rolland, représentante de la coalition de gauche et d’extrême gauche. Ainsi, avant même Grenoble, Tours ou Bordeaux, Nantes mettait à sa tête une politicienne hystérique.
Dimanche, Nantes organisait sa première journée sans voitures. Dans un périmètre réduit, certes, mais à entendre certaines riverains, l’opération était suffisamment importante pour ennuyer le monde. Là-bas comme ailleurs, les automobilistes sont les nouveaux grands méchants.
Le ridicule ne tue pas et la municipalité ne s’en prive donc pas. Ce week-end, la ville ne parlait pas de « journées du patrimoine » mais de « journées du patrimoine et du matrimoine ». Un mot que même le correcteur automatique de mon ordinateur ne connaît pas et souligne en rouge pour indiquer une faute. C’est effectivement une faute de goût et plus encore un symptôme du grand n’importe quoi des élites politiques. Les Nantaises peuvent à tout moment se faire violer par un barbare d’on ne sait où, l’essentiel est ailleurs pour ces « féministes ».
Le football à la nantaise
Après avoir assisté à un tel spectacle, l’on se demande quelle population se rendra au Stade de la Beaujoire pour le match du dimanche après-midi. Eh bien, en grossissant le trait, disons que le public ne ressemble pas du tout au tableau dépeint précédemment. Essentiellement blanc et « bien élevé », il offre un environnement convivial et sécurisé. Difficile de parler de public populaire tant l’écart social avec le public lensois – pour être clair – paraît important, mais la passion pour le football est évidente et les maillots jaunes et verts inondent les rues adjacentes et les travées du stade. Si Nantes a (avait ?) une réputation de ville bourgeoise « de droite », cette population aux pulls roses et aux pantalons de couleur est peu visible dans les rues. Peut-être a t-elle fui du côté de Bordeaux.
C’est à se demander si les supporters du FC Nantes n’ont pas, eux aussi, quitté leur ville pour les communes voisines, effrayés par l’ampleur de l’africanisation et de la « boboïsation ».
Malheureusement, l’exemple de Callac nous prouve que les villages sont la nouvelle cible des autorités et des idéologues de l’anti-France. Nous ne pouvons qu’inciter les Bretons et les Français en général ayant quitté les métropoles pour des raisons légitimes à défendre leur terre en faisant entendre leur voix.
À côté, un match de foot paraît bien dérisoire, bien qu’il soit une véritable fête lorsqu’il se déroule à la Beaujoire.
Luc Legru
Crédit photo: capture twitter
Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine