Le 22 août 1975, la Corse connaissait un épisode sanglant qui marqua à jamais l’avenir de l’Ile de Beauté. Les caméras de télévision étaient sur place depuis la veille quand pour la 1ere fois, des militants nationalistes tiraient sur des gendarmes. Effroi, horreur, la France découvrait une actualité corse sans précédent
21 août 1975, des militants de l’ARC (Action Régionaliste Corse) occupent une ferme viticole tenue par une personne d’origine pied-noir soupçonnée de détournement financier qui ruinerait une centaine de petits producteurs corses. A la tête de ce mouvement, le charismatique Edmond Simeoni, fondateur de l’ARC.
Le lendemain, le gouvernement français répond de manière choc. S’en suivent des coups de feu et des affrontements qui vont tourner en défaveur des forces de l’ordre françaises. 2 morts et 4 blessés sont à déplorer dans leurs rangs, un militant corse est gravement blessé. Edmond Simeoni sort de la cave, fusil à la main, prenant la parole de façon décontractée devant les caméras. Son seul objectif: défendre la Corse et les Corses.

Débutent alors des jours de graves affrontements particulièrement à Bastia entre population corse et blindés français.
Ces événements marquent le début de la radicalisation du mouvement militant nationaliste qui amena à la création du FLNC (Front de libération nationale corse).
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Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine