Ce sont des scènes surréalistes qui se sont déroulées samedi soir lors du match tant attendu entre Liverpool et le Réal Madrid. La finale de la league des champions est un événement suivi par plus de 340 millions de téléspectateurs. Mieux, pour ce match précis, le record a été battu.
Les supporters anglais et espagnols avaient rendez vous dans l’enceinte du stade de France. Mais 30 minutes avant le coup d’envoi, des problèmes d’accès se font connaître. Des milliers de personnes se retrouvent bloquées au niveau des tourniquets. C’est du côté des supporters de Liverpool que cela coince. La tribune qui leur est réservée est d’ailleurs à moitié remplie alors que les animations d’avant match ont déjà commencé. Les images diffusées à la télévision et relayées sur les réseaux sociaux sont terribles. Des supporters amassés derrière les grilles d’entrée dont des enfants. A leurs côtés, d’autres individus passent au dessus des grilles hautes de plusieurs mètres. La sécurité est débordée voire absente. Un seul responsable est désignée pour les médias: le supporters des Reds (nom donné aux supporters de Liverpool).
Des supporters anglais, vraiment?
Gérald Darmanin, 1er flic de France l’affirme haut et fort pendant le match: la faute revient aux supporters anglais.
La ministre des sports confirme cette prise de position immédiatement dans la soirée sans avoir l’ensemble des éléments d’informations sur les événements.
Rapidement, les médias français, avant même les déclarations des membres du gouvernement, tiennent le même avis. Seuls les supporters anglais sont à l’origine de ces méfaits. Facile de taper sur les britanniques reconnus comme fortement portés sur l’alcool et se manifestant bruyamment lors de leurs déplacements footballistiques.
Mais c’est sans compter sur les publications tweeter qui commencent à fleurir et qui démontrent un scénario moins lisse que prévu.
Les réseaux sociaux montrent la réalité: la racaille de Seine Saint Denis a encore frappé
Quelques journalistes précautionneux prennent la mesure des événements. C’est une série d’événements qui provoquent ce chaos. Selon les déclarations de supporters, invités, personnalités et journalistes étrangers, ce ne sont pas les anglais qui ont escaladé les grilles. Nombre d’entre eux se sont retrouvés avec des faux billets ce qui constitua l’un des motifs des incidents rencontrés. Ajouter à cela une grève du RER B qui concentre les supporters dans un même espace. Leur mauvais aiguillage par les équipes de l’organisation et vous comprenez le scénario explosif. Alors qui est entré illégalement dans l’enceinte du stade? Comme on peut le voir sur de nombreuses vidéos, la population locale s’est invitée à la fête sans billet. Les preuves sont irréfutables comme le montrent quelques posts qui ne sont que des exemples répétés des milliers de fois.

Cette vidéo illustre les propos remontés par les personnes présentes au niveau des tourniquets.
Ils ont littéralement agressé les supporters.
Mieux, les fraudeurs immigrés se vantent, comme à leur habitude, de leur “exploit” en glorifiant comme souvent l’Algérie. Ils profèrent même des menaces contre la France.
La presse subventionnée nuance largement ses propos
Un peu avant 22h, quelques articles sont modifiés par la presse subventionnée. Les journalistes se rendant certainement compte des vidéos et nombreux posts twitter donnant tous la même version, ils adaptent leurs dires:
- Oubliée l’origine des supporters, la mention “anglais” disparaît,
- Les accusations portées contre les britanniques ne sont plus que la reprise des propos du ministre de l’intérieur,
- certains vont plus loin et parlent de supporters locaux comme le magazine challenges

Le Figaro s’interroge sur la crédibilité des accusations de Gérald Darmanin.

Les médias subventionnés français n’ont pas eu envie d’être jetés avec l’eau du bain par les journalistes de la presse européenne? Mais aussi par les autorités étrangères qui porteront haut et fort l’aberration du récit des événements par les décideurs français tapant sur les anglais.
En revanche, vont ils révéler la présence d’un islamiste notoire, présent en Syrie il y a seulement quelques jours et entré sans billet au stade…en même temps que Cyril Hannouna. Nos collègues de Breizh info ont partagé cette information ce matin.
La force des réseaux sociaux
Cet exemple illustre la force des réseaux sociaux. Les journalistes, même proches du gouvernement, ne peuvent faire l’impasse sur leur influence. Pas étonnant que sont sans cesse évoquées les menaces sur le contrôle des réseaux sociaux qui sont un espace de liberté permettant de rendre compte de la réalité notamment de la situation de la France.
Au delà de l’aspect médiatique, d’autres questions se posent sur l’issue de ces incidents? L’audit réclamé par l’UEFA abordera t’il l’ensemble des motifs de ces débordements? C’est ce qu’attend le club de Liverpool qui réclame une enquête. Le bilan sportif pour la France est catastrophique. Comment imaginer une organisation sereine de la coupe du monde de rugby en 2023, pire les jeux olympiques en 2024? Cela sera t’il repris dans la presse?
L’ironie du sort, ce match qui devait avoir lieu en Russie, pays en guerre, n’aurait sans doute pas été plus dangereux pour les supporters s’il s’était déroulé sur les terres de Vladimir Poutine. Les agressions vécues par les supporters européens ne sont elles pas des signes d’une réelle guerre? Cette guerre que vivent quotidiennement les Français des grandes métropoles.
Crédit photo: capture twitter
Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine