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Malgré les critiques continues, Xavier Bertrand défend les enseignes Mulliez

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Nous évoquions la semaine dernière la décision de 3 enseignes majeures de la galaxie Mulliez de rester implantées en Russie. Le groupe Mulliez justifie cela en justifiant participer à fournir des produits alimentaires aux russes. Difficile à entendre pour Leroy Merlin et Décathlon dont l’objet social n’entre pas dans cette catégorie.

Les critiques continuent et impactent les salariés en France

Ce ne sont pas seulement de simples offuscations d’habitués de twitter. Ce sont des représentants politiques européens qui appellent au boycott des marques continuant à évoluer en Russie. L’Ukraine figure en chef de file.

Un appel a même été lancé directement par le ministre des affaires étrangères ukrainien.

Les polonais ont exactement les mêmes intentions

Les premières victimes de ce choix sont les salariés de certains magasins Leroy Merlin insultés et violemment pris à partie par des clients. “Assassins”, “nazis”, “collabos de Poutine”, voici ce qu’ont pu entendre certains salariés des magasins de Toulouse, Bordeaux, Nice ou encore Besançon.

Cette situation est entendue par Philippe Zimmermann , grand patron d’Adéo, maison mère de Leroy Merlin. Suivant la ligne Mulliez, il a justifié, la semaine dernière, la continuité d’activité en invoquant l’intérêt d’une fermeture pour les russes qui pourraient en profiter pour nationaliser les magasins. Malgré l’explosion qui a été provoquée devant un magasin leroy merlin en Ukraine, provoquant des morts.

Le soutien sans faille de Xavier Bertrand

Le président du conseil régional a eu l’habitude de soutenir les structures issues de l’environnement Mulliez ( nous y reviendrons). Il va encore plus loin. Malgré la situation tendue en Russie et la dangerosité pour les salariés des enseignes en Ukraine, il pense local. Selon lui, les conséquences économiques de ces enseignes régionales seraient désastreuses. C’est à Emmanuel Macron de donner une position claire sur cette question. Comme à son habitude, c’est une nouvelle occasion de tenter de coincer le président de la République.

On sait la situation financière de Auchan critique depuis 2018. L’enseigne peut elle se passer de 18% de son chiffre d’affaires en fermant les magasins russes?

Insolite, cette position est défendue par Alexandre Benalla. Celui qui aura été l’un des protagonistes à scandale, proche d’Emmanuel Macron.

Crédit photo: DR

Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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