Les députés ont travaillé en ce 16 janvier, jour dominical. Le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire était à sa phase de lecture définitive après maintes heures de débats, d’amendements, de tensions. Retour à l’Assemblée Nationale pour étude des travaux qui se sont déroulés quelques jours auparavant au Sénat.
Comme nous l’avons fait pour les phases précédentes, nous vous proposons de voir ou revoir les interventions de plusieurs élus du Nord Pas-De-Calais.
Brigitte Bourguignon, Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie remplaçait Olivier Véran atteint de covid. La Boulonnaise s’est donc retrouvée dans l’arène face à une opposition qui a continué de marteler ses désaccords.
La ministre est apparue grave demandant aux députés de considérer leur fonction comme celle de la responsabilité.
Ses propos ont été concrétisés par le rapporteur de la loi Jean Pierre Pont, député du Pas-De-Calais. Il a expliqué pourquoi les 2 modifications principales proposées par le Sénat ne pouvaient trouver écho. Il n’est pas parvenu à convaincre ses adversaires sur la question du contrôle des pass par les cafetiers, les restaurateurs. “Ce n’est pas un contrôle, c’est une vérification”…
Le groupe La France Insoumise a de nouveau occupé l’espace. Ugo Bernalicis, député du Nord, a réitéré, toujours avec ferveur, son opposition aux restrictions de liberté. C’est la vision d’une société du tout contrôle qui inquiète particulièrement le jeune député qui s’offusque de l’utilisation faîte par Emmanuel Macron de cette crise sanitaire. Le tout sanitaire fait oublier d’autres problématiques notamment la crise de l’hôpital public décimé par le gouvernement lui même.
Rien n’y fait, la loi est définitivement adoptée. Son parcours aura connu des soubresauts inédits depuis son étude débutée le 27 décembre.