Les enseignants étaient dans la rue hier jeudi 13 janvier. Ils n’avaient pas caché leurs intentions de se faire entendre suite au énième changement de protocole sanitaire du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean Michel Blanquer.
La rentrée scolaire démarrait très mal. Le corps enseignant n’avait eu information du protocole mis en place que quelques heures avant le début de la matinée. Et depuis 3 protocoles sanitaires différents ont déjà été mis en place: après l’obligation d’un test PCR ou antigénique en cas de positivité au virus, l’élève peut désormais faire un autotest s’il le renouvelle tous les 2 jours. Point d’orgue de cette colère, la petite phrase du ministre “on ne manifeste pas contre un virus”
Comme prévu, les syndicats ont actionné leurs forces vives et incité les enseignants à se mettre en grève.
Dans la région, plusieurs villes ont été fortement impactées
Dans la capitale des Flandres, la colère était encore plus démonstrative
Les chiffres de participation à cette grève vont du simple au double: de 38% selon l’éducation nationale à 75% pour les syndicats.
Ils ont été reçus hier en fin d’après midi par le 1er ministre, Jean Castex, Jm Blancher et Olivier Véran… histoire aussi de calmer la polémique entre les 2 hommes.
Quid des manifestations pour les enfants?
Quel est le but premier de ces manifestations? Pour les enseignants, ce sont les changements de directives répétés et une communication insuffisante qui les font réagir. Ces phénomènes ne leur permettent pas d’exercer leur métier de manière correcte vis à vis des élèves.
Mais n’auraient ils pas du contester les protocoles subis par les enfants comme le port du masque à partir de 6 ans, les tests?
Cela peut couter cher. Une enseignante dans un collège de l’Oise a été suspendue par l’éducation nationale pour ne pas porter de masque.
Son conseil de discipline est fixé fin janvier. La professeure a déjà annoncé préparer sa reconversion.
Ne dit on pas d’une société qui ne protège pas ses enfants qu’elle est malade?
Crédit photo: DR
Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine