Découvrez le résumé du derby RCL-LOSC en 16eme de finale…côté lillois. Relisez le résumé de notre chroniqueur lensois.
L’affiche des seizièmes de finale de coupe de France nous proposait donc un nouveau derby opposant Lens et Lille. L’ambiance promettait d’être moins électrique en tribune qu’en championnat puisqu’à l’interdiction préfectorale de déplacement des supporters lillois s’ajoutait une jauge à cinq mille spectateurs pour raison sanitaire.
Une gestion du covid différente
Contrairement à leurs homologues artésiens ne faisant tester que leurs éléments symptomatiques, les dirigeants lillois avaient opté pour un test systématique ce qui eut pour effet d’obtenir une cascade de joueurs positifs (dont l’indispensable Benjamin André et la doublette offensive Burak Ylmaz – Jonathan André) et par conséquent forfaits pour cette rencontre. Gourvennec avait cependant concocté un dispositif tactique audacieux en mettant Gomes et Gudmundsson dans les couloirs pour alimenter une attaque Bamba – Yazici. De son côté, Franck Haise intégrait Berg, sa nouvelle recrue norvégienne, au groupe en le mettant sur le banc.
Le début de match est indéniablement lensois, les sang et or monopolisant le ballon et se créant quelques opportunités dont celle de Kalimuendo obligeant Grbic à s’employer. Mais la première offensive lilloise après dix minutes de jeu change l’aspect du match puisque le tir dévié de Yazici trouve la barre transversale. Dés lors, le Losc pose son empreinte sur le jeu et si l’on exclut un tacle rageur de Sotoca facilement capté par le portier losciste. Les locaux ne se montrent plus dangereux.
C’est au contraire Lille qui va ouvrir la marque à la demi-heure de jeu par l’intermédiaire d’Onana en reprenant un centre de Djalo involontairement dévié par la tête du défenseur lensois Danso. Quatre minutes plus tard, le même Onana, servi dans sa course par Bamba, doublait la mise. Il manque de peu le triplé sur l’action suivante, sa tête plongeante passant de peu à côté. Un nouvel arrêt de Grbic sur un tir de Claus et les lillois semblent bien partis à la pause.
La seconde période ne repart pas sur les bases enlevées de la première. Il ne se passe ainsi pas grand chose pendant vingt minutes jusqu’à un face à face perdu par Gudmundsson face au gardien lensois, Fariñez pour l’occasion. Ce raté est lourd de conséquences puisque deux minutes plus tard, Jean joue rapidement une touche pourtant donnée au Losc par le juge de touche qui débouche sur une contre attaque conclue par Fofana.
La baisse de régime du LOSC
Progressivement, Lille va se montrer moins agressif, croyant peut-être avoir déjà la qualification en poche m, et Lens va se montrer à nouveau dangereux dans les dix dernières minutes, Kalimuendo est proche de reprendre un centre de Kakuta, Baldé voit sa frappe contrée puis sur l’action suivante trouve la transversale, Jean place une belle frappe détournée par Grbic ; entre-temps, Yazici a lui trouvé le poteau. C’est finalement Fofana qui conclut la bonne période sang et or d’une belle frappe qui trouve le poteau rentrant dans la dernière minute du temps additionnel.
Les prolongations ayant été supprimées cette saison, on passe directement aux tirs au but que ratera Clauss côté lensois, Fonte et Sanches côté lillois. C’est finalement d’un nouveau poteau rentrant que Fofana envoit Lens en huitième où les artésiens affronteront Monaco.
Le Losc peut être déçu de laisser filer une qualification sans doute crue trop tôt acquise. Le match aura pourtant été maitrisé hormis les dix premières et dix dernières minutes mais un manque de réalisme offensif aura eu raison des velléités lilloises.
Crédit photo: wikipédia
Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine